Carambolage

Jusqu’au 4 juillet 2016 - 
Grand Palais //

 

carambolage2Le principe de l’expo :

Révolutionner l’approche classique de l’histoire de l’art par des rapprochements inédits, associant par exemple une sculpture égyptienne avec une oeuvre d’Annette Messager, une peinture de Rembrandt et un dessin de Giacometti. 184 objets d'art de toutes époques et de toutes provenances se retrouvent ainsi juxtaposés les uns à côté des autres, réunis uniquement par leurs affinités formelles ou mentales.

Les « plus » :

  • La démarche inédite d’une présentation par analogies qui laisse libre cours à l’imagination de chacun, sans avoir besoin de connaissances en histoire de l’art.
  • La diversité des œuvres présentées: Dürer, Rembrandt, Man Ray, Boucher, Hokusaï et une part belle faite aux objets d’art premier

 

Les « moins » :

  • Une scénographie qui aligne les œuvres dans des allées étroites. En bout de chaque allée, des écrans vidéo (trop) petits, devant lesquels les visiteurs s’accumulent pour tenter de comprendre les œuvres.
  • Des œuvres parfois réduites à leurs seuls points communs visuels, un œil, une bouche, une main… des rapprochements qui ignorent le contexte de leur création, source d’éclairage pourtant passionnant des œuvres d’art.
  • Le manque total d’informations sur les œuvres présentées (pas de légende ni d’audio-guide), ne permettant pas de dater les œuvres, ce qui peut désemparer certains (mais c’est le but).

carambolage5Notre avis :

Une démarche attirante qui ne tarde pourtant pas à montrer ses limites. Une exposition qu’on aime ou qu’on déteste, plus intéressante sur sa démarche originale que sur ce qu’elle réussit à démontrer. Une visite un peu fastidieuse, et une frustration en fin de parcours de ne rien avoir retenu en particulier si on se limite aux seules analogies de formes entre les œuvres.