Grâce au Google Art Project, vous pouvez redécouvrir le musée du quai Branly depuis chez vous à travers une visite virtuelle qui vous offre un premier aperçu de son architecture, sa scénographie et des chefs-d’œuvre de ses collections.

Pour se changer les idées, rien de mieux que prendre le large, à la découverte de civilisations lointaines. Pas besoin d’aller à l’autre bout du monde pour autant ! Le musée du quai Branly - Jacques Chirac vous offre, en plein Paris, un panorama complet des cultures et des arts extra-occidentaux. En attendant que le musée rouvre, une partie de ses collections est accessible en réalité virtuelle grâce au Google Art Project.

Des prises de vue à 360° vous permettent de faire une promenade interactive dans les principaux espaces d’exposition, parmi de très nombreuses œuvres. Vingt-cinq d’entre-elles sont accompagnées de notices détaillées, d'images en haute définition et de vidéos qui complètent la découverte et permettent de mieux comprendre dans quel contexte culturel elles s’inscrivent.

Masques, costumes, statues, bijoux, parures, outils, plats … On se retrouve plongé au cœur d’une multitude d’artefacts issus des cultures précolombiennes, africaines, océaniennes et asiatiques. Des microscopiques bijoux aux immenses statues, de la tapisserie à la métallurgie, la visite vous offre un panorama de techniques artisanales et artistiques millénaires pour certaines.

L’une des salles permet notamment d’admirer les peintures de l’église d’Abbas Antonios, bâtie en Ethiopie à la fin du XVIIème siècle sous le règne de Yohannes Ier. De forme circulaire, l’église abrite en son centre une pièce rectangulaire, le maqdas (le saint des saints), recouverte de fresques représentant des chevaliers chrétiens et des martyrs. Ces fresques exceptionnelles furent ramenées en Europe par la mission Dakar-Dkibouti en 1932.

Les plus curieux resteront sur leur faim face aux très maigres informations fournies lors de cette visite. On se promène sans savoir ni ce que l’on voit, ni à quelle culture les œuvres exposées appartiennent. Si l’expérience virtuelle s’avère finalement assez frustrante, elle fournit néanmoins une bonne raison de foncer découvrir le musée pour de vrai !